Les enjeux

Le projet entend développer une méthode scientifique et des connaissances interdisciplinaires des objets du patrimoine par une analyse croisée entre sciences humaines et sciences expérimentales. Il vise à diffuser ses résultats auprès des publics les plus larges et les plus divers, notamment par une étroite collaboration avec les acteurs culturels du territoire. Rendre le patrimoine vivant et accessible est l’une de ses priorités socio-culturelles.

• Création de méthodes interdisciplinaires
• Identification, développement et valorisation d’un nouvel objet d’étude, l’objet-frontière
• Valorisation du territoire et du patrimoine régional

L'interdisciplinarité

Patrimalp expérimente sur le terrain la collaboration entre chercheurs issus de différents champs de la recherche - histoire de l’art et des idées, archéologie, sciences des matériaux, informatique – en relevant des défis portant sur un même objet ou concept – ici la couleur - impliquant des actions partagées - co-directions interdiciplinaires de thèses notamment, et l’utilisation d’outils communs - Mobififf, ESRF, ontologie numérique …L’objet est étudié du point de vue de chaque discipline et par toutes les disciplines dans une perspective complémentaire.

Un projet transformant

Patrimalp relève le défi d’une compréhension non invasive et sur site (MobiDiff) et non destructive (imagerie synchrotron) des objets du patrimoine. Le projet utilise les dernières technologies de pointe à l’aide de l’IA pour le traitement des données massives. Il collecte une documentation décisive (Pigmentothèque des matières colorantes du Néolithique alpin,, stratigraphies de polychromies médiévales…). L’interprétation de ces données remises en contexte vise à écrire une histoire renouvelée des sciences et des techniques, mise à disposition des acteurs du patrimoine (conservateurs, restaurateurs) et de société.

Une portée nationale et internationale

Patrimalp s’inscrit tout autant qu’il mobilise un intérêt scientifique récent pour l’étude du patrimoine matériel par une volonté de collaborer avec des structures anciennes ou émergentes : au plan national comme la BnF, l’OSUG, la FSP, OPUS Sorbonne Université, le réseau CAI-RN, et au plan international avec le réseau UNITA, alliance de 6 universités européennes, et l’E-Rhis.

Pour une meilleure visibilité du site grenoblois

Le projet s’inscrit dans le renouvellement actuel de la recherche et de la valorisation du patrimoine au plan national. Il est adossé à des réseaux existants et reconnus. Il se distingue par une forte concentration sur un même site d’équipes de recherche de haut niveau et de l’appui des deux centres que sont ARC-Nucléart et l’ESRF. A terme, il ambitionne de faire du site grenoblois un leader de la recherche sur la matière colorée des objets culturels anciens.