10 décembre 1970 : Louis Néel reçoit à Stockholm le Prix Nobel de physique
le 10 décembre 2020
Il y a 50 ans, Louis Néel, l’un des pères fondateurs du site scientifique grenoblois, l’un des plus grands spécialistes du magnétisme des solides de son temps, recevait le 10 décembre 1970 le Prix Nobel de Physique à Stockholm.
Internationalement reconnu par la communauté scientifique pour ses travaux sur l'antiferromagnétisme et le ferrimagnétisme qui ont ouvert la voie à de nombreuses applications, notamment dans le domaine de l’enregistrement de données (disques durs) et les télécommunications – téléphones portables, ordinateurs, radars (…), il aura fallu attendre sa consécration par le Prix Nobel de physique en 1970, pour que le public français découvre Louis Néel.
En 1940, Louis Néel, chercheur CNRS, rejoint Grenoble et forme une équipe "ferromagnétisme" qui s’illustre par ses travaux mais s’ouvre également à d’autres thématiques que le magnétisme, ce qui conduit à la création du premier laboratoire du CNRS en province en 1946 : le Laboratoire d’électrostatique et de physique du métal (LEPM). Ensuite, sous son impulsion, Grenoble connait un véritable essor scientifique et un fort développement industriel. C’est ainsi que le Centre d’étude nucléaires de Grenoble (CENG) est créé en 1956 sous la tutelle du CEA, l’Institut polytechnique de Grenoble en 1957, puis dans les années 60, se construit le campus universitaire de Grenoble et de nouvelles écoles d’ingénieurs. Suivent dans les années 70-80, les grands instruments avec l’Institut Laue Langevin (ILL) et l’European synchrotron radiation facility (ESRF), ainsi que les liens avec de grands industriels, comme par exemple Air liquide ou le groupe Merlin-Gerin, spécialisé en matériel électrique, aujourd’hui devenu Schneider Electric.
Il paraît comme une évidence pour la communauté scientifique grenobloise de rendre hommage à Louis Néel et de transmettre son patrimoine scientifique et technologique au grand public.
À Grenoble, les 11, 12 et 13 juin 2021, trois grandes journées seront consacrées à Louis Néel, avec expositions (historique, scientifique et artistique), ateliers et démonstrations, conférences et spectacle théâtral.
Un grand chercheur, mais aussi un bâtisseur
"Le Prix Nobel lui aurait été attribué plus pour son activité impressionnante de créateur de laboratoires que pour ses découvertes scientifiques." avait l’habitude de dire Louis Néel lui-même.En 1940, Louis Néel, chercheur CNRS, rejoint Grenoble et forme une équipe "ferromagnétisme" qui s’illustre par ses travaux mais s’ouvre également à d’autres thématiques que le magnétisme, ce qui conduit à la création du premier laboratoire du CNRS en province en 1946 : le Laboratoire d’électrostatique et de physique du métal (LEPM). Ensuite, sous son impulsion, Grenoble connait un véritable essor scientifique et un fort développement industriel. C’est ainsi que le Centre d’étude nucléaires de Grenoble (CENG) est créé en 1956 sous la tutelle du CEA, l’Institut polytechnique de Grenoble en 1957, puis dans les années 60, se construit le campus universitaire de Grenoble et de nouvelles écoles d’ingénieurs. Suivent dans les années 70-80, les grands instruments avec l’Institut Laue Langevin (ILL) et l’European synchrotron radiation facility (ESRF), ainsi que les liens avec de grands industriels, comme par exemple Air liquide ou le groupe Merlin-Gerin, spécialisé en matériel électrique, aujourd’hui devenu Schneider Electric.
Il paraît comme une évidence pour la communauté scientifique grenobloise de rendre hommage à Louis Néel et de transmettre son patrimoine scientifique et technologique au grand public.
À Grenoble, les 11, 12 et 13 juin 2021, trois grandes journées seront consacrées à Louis Néel, avec expositions (historique, scientifique et artistique), ateliers et démonstrations, conférences et spectacle théâtral.
Publié le 10 décembre 2020
Mis à jour le 15 décembre 2020
Mis à jour le 15 décembre 2020
