Le domaine universitaire devient le plus grand refuge LPO Collectivités de l’Isère
le 9 décembre 2021
En signant avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) de l’Isère la convention "Refuge LPO Collectivités", l’Université Grenoble Alpes (UGA) a fait de son domaine universitaire de Saint-Martin-d’Hères / Gières, le plus grand Refuge LPO de l’Isère. Par cette labellisation de cinq ans, l’UGA souhaite préserver et enrichir la biodiversité présente sur le site tout en impliquant ses usagers dans la gestion spécifique de sa faune et sa flore. Les 180 hectares du domaine universitaire constitueront donc, jusqu’en 2025, un véritable laboratoire de la biodiversité en ville.
La présence d’espaces boisés, de prairies et de pelouses, de vieux arbres à cavités sur le domaine universitaire en fait un site particulièrement propice à l’habitat de nombreux oiseaux. Des espèces peu communes en ville y ont déjà été observées comme le gobemouche gris, la huppe fasciée ou le loriot d’Europe. Le campus est aussi fréquenté par le pic vert, le pic épeiche, le faucon crécerelle, la couleuvre à collier, les tritons palmés et alpestres et le lucane cerf-volant. Au total, sur la commune de Saint-Martin d’Hères, ce sont plus de 150 espèces de faune sauvage qui ont été recensées depuis 1968, soit la moitié des espèces observées sur le territoire de la Métropole de Grenoble.
C’est pour préserver et améliorer la biodiversité de son campus que l’UGA a signé avec la LPO Isère une convention de cinq ans faisant de ce site un "Refuge LPO".
La LPO s’est engagée ainsi à réaliser un diagnostic écologique précis des 180 hectares du domaine universitaire, diagnostic passant notamment par un Inventaire de sa faune vertébrée et invertébrée. Une étude floristique sera également menée avec pour objectif de déterminer les plantes patrimoniales[1], les espèces exotiques invasives et les grandes communautés végétales.
Après le diagnostic écologique, des aménagements favorables à la faune sauvage seront réalisés : nichoirs, gîtes à chauve-souris ou à écureuils et hérissons, refuges à insectes, plantation de haies, mise en place de prairies ou de friches… Des panneaux pédagogiques seront également implantés pour sensibiliser les usagers du campus à la préservation de sa biodiversité. Les étudiants de certaines filières spécifiques (botanique, entomologie, etc.) pourront être impliqués dans les suivis des inventaires et la réalisation des aménagements prévus, notamment lors de stages et de projets tutorés.
[1] Espèces que les scientifiques et les conservateurs estiment importantes, pour des raisons écologiques, scientifiques ou culturelles.
C’est pour préserver et améliorer la biodiversité de son campus que l’UGA a signé avec la LPO Isère une convention de cinq ans faisant de ce site un "Refuge LPO".
La LPO s’est engagée ainsi à réaliser un diagnostic écologique précis des 180 hectares du domaine universitaire, diagnostic passant notamment par un Inventaire de sa faune vertébrée et invertébrée. Une étude floristique sera également menée avec pour objectif de déterminer les plantes patrimoniales[1], les espèces exotiques invasives et les grandes communautés végétales.
Après le diagnostic écologique, des aménagements favorables à la faune sauvage seront réalisés : nichoirs, gîtes à chauve-souris ou à écureuils et hérissons, refuges à insectes, plantation de haies, mise en place de prairies ou de friches… Des panneaux pédagogiques seront également implantés pour sensibiliser les usagers du campus à la préservation de sa biodiversité. Les étudiants de certaines filières spécifiques (botanique, entomologie, etc.) pourront être impliqués dans les suivis des inventaires et la réalisation des aménagements prévus, notamment lors de stages et de projets tutorés.
[1] Espèces que les scientifiques et les conservateurs estiment importantes, pour des raisons écologiques, scientifiques ou culturelles.
Publié le 9 décembre 2021
Mis à jour le 28 avril 2023
Mis à jour le 28 avril 2023