Retours sur les premiers ateliers de la fresque du sexisme

Les quatre séances organisées au sein des bibliothèques universitaires de l’UGA ont réuni 32 personnes, 26 personnels et 6 étudiantes et étudiants.

Animés par un facilitateur et une facilitatrice externe, membres de la Fresque du Sexisme, ces ateliers de 3h15 ont permis aux 26 personnels et 6 étudiantes et étudiants volontaires de se sensibiliser aux mécaniques sexistes, à leurs origines, à leurs manifestations et à leurs conséquences.

Structuré en deux temps, chaque atelier ouvrait sur des pistes d’actions à mettre en œuvre à l’échelle individuelle, et abordait différentes problématiques telles que l’humour, la mixité des filières, le syndrome de l’imposture, pour finir sur des mises en situation dans la vraie vie, par exemple, comment répondre à un collègue qui dit "t’as tes règles ou quoi ?".  

La très grande majorité du public étant déjà fortement sensibilisée à ces sujets, les discussions se sont portées sur le partage de connaissances. Une participante a indiqué en fin d’atelier que la fresque lui avait permis "de rompre le sentiment d’isolement", de nombreuses autres personnes ont relevé la richesse des échanges et la bienveillance lors des débats.

De nouvelles fresques du sexisme bientôt programmées pour sensibiliser plus largement la communauté UGA

Parmi les points négatifs soulignés par les participantes et participants, la (quasi) absence des hommes au sein des ateliers, ce qui a amené des discussions sur la manière de sensibiliser les personnes "qui ne sont pas sensibles à ces questions".

Toutes et tous les participants ont appris des choses lors de la fresque, et plusieurs ont souligné l’aspect "empouvoirant" de cet atelier, car chaque personne est en capacité d’agir localement "pour minimiser les conséquences du système patriarcal".

Ces ateliers ont également été un moment pour rendre visibles les actions menées par la vice-présidence à l’égalité femmes - hommes et lutte contre les discriminations en faveur de la parité professionnelle, mais également en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles, discriminations et harcèlements.

Pour celles et ceux qui n’ont pas pu y participer, d’autres ateliers de la fresque du sexisme seront régulièrement programmés au sein de l’UGA à partir du premier semestre 2024.