Laetitia Grabot se penche sur le fonctionnement du cerveau
Distinction / Prix
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le 16 novembre 2023
Diplômée de Grenoble INP - Phelma en 2012, Laetitia Grabot, chercheuse en neurosciences cognitives à l’INCC (Integrative Neuroscience & Cognition Center), vient de recevoir le prix Jeunes Talents de la Fondation L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science.
Comment les mécanismes d’interprétation du cerveau modifient-ils la perception d’événements et leur chronologie ? C’est l’une des questions auxquelles Laetitia Grabot, aujourd’hui en post-doctorat à l’INCC (Université Paris Cité) après un cursus d’ingénieure à Grenoble INP - Phelma, UGA, et une thèse au CEA Paris-Saclay, tente de répondre.
Elle étudie en particulier le déplacement des oscillations cérébrales, un signal impliqué dans tous les aspects de la cognition : mémoire, perception du temps, attention portée aux choses, etc. « L’approche classique consiste à étudier les fluctuations de l’activité cérébrale dans le temps à une zone donnée du cerveau, et à faire le lien avec les différentes fonctions cognitives, explique Laetitia Grabot. Or, on s’est aperçu qu’en réalité cette activité se propage, un peu à l’image d’une onde à la surface de l’eau. Pour observer ce déplacement, il faut une bonne résolution spatiale, ce qui n’est possible que sur des patient·es doté·es d’électrodes implantées dans le cerveau, et limite grandement les possibilités de recherche ! ».
L’originalité des travaux de Laetitia Grabot est de développer un modèle mathématique permettant de simuler cette propagation de manière totalement non invasive.
Elle étudie en particulier le déplacement des oscillations cérébrales, un signal impliqué dans tous les aspects de la cognition : mémoire, perception du temps, attention portée aux choses, etc. « L’approche classique consiste à étudier les fluctuations de l’activité cérébrale dans le temps à une zone donnée du cerveau, et à faire le lien avec les différentes fonctions cognitives, explique Laetitia Grabot. Or, on s’est aperçu qu’en réalité cette activité se propage, un peu à l’image d’une onde à la surface de l’eau. Pour observer ce déplacement, il faut une bonne résolution spatiale, ce qui n’est possible que sur des patient·es doté·es d’électrodes implantées dans le cerveau, et limite grandement les possibilités de recherche ! ».
L’originalité des travaux de Laetitia Grabot est de développer un modèle mathématique permettant de simuler cette propagation de manière totalement non invasive.
Publié le 16 novembre 2023
Mis à jour le 20 novembre 2023
Mis à jour le 20 novembre 2023