Santé, bien être et technologie
Améliorer la qualité de vie et faire baisser le coût de la santé sont deux priorités majeures pour l’Europe et la France. Pour réaliser ces deux objectifs en apparence antagonistes, il est nécessaire de fournir de nouveaux produits, concepts et services, y compris des programmes de formation de nature à soutenir une approche personnalisée du bien-vieillir et du bien-être.
Les défis scientifiques majeurs incluent la détection précoce des marqueurs de risques environnementaux (par exemple les agents toxiques) et sociétaux (par exemple le stress, l’urbanisation et le mode de vie sédentaire), les thérapies et procédures médicales minimalement invasives et l’assistance à l’autonomie à domicile.
Ces défis ne peuvent être affrontés par une approche purement scientifique, car le succès ou l’échec des procédures et services à développer dépendent largement de questions économiques, sociétales ou relatives à la régulation des remboursements. Par exemple, dans l’un de nos domaines de spécialisation, les maladies chroniques (causes de 70 % de décès et de 2/3 des coûts hospitaliers), le taux d’observance des traitements est inférieur à 60 %. Pour traiter ce problème, il faut une approche globale de la prévention, du traitement et du suivi.
Ces défis ne peuvent être affrontés par une approche purement scientifique, car le succès ou l’échec des procédures et services à développer dépendent largement de questions économiques, sociétales ou relatives à la régulation des remboursements. Par exemple, dans l’un de nos domaines de spécialisation, les maladies chroniques (causes de 70 % de décès et de 2/3 des coûts hospitaliers), le taux d’observance des traitements est inférieur à 60 %. Pour traiter ce problème, il faut une approche globale de la prévention, du traitement et du suivi.
Notre approche pluridisciplinaire couvre la recherche médicale, la biologie, l’ingénierie des matériaux et chimique, la robotique et la science des données, la physique de la matière molle ainsi que les sciences sociales. Elle est étroitement liée aux travaux du KIC Health and Ageing, des pôles compétitifs Lyon Biopôle et Minalogic, ainsi qu’aux futurs centres sur les technologies pour la santé, le vieillissement et les maladies chroniques (CreSI), trois projets au coeur du champ des technologies médicales qui emploient plus de 6 000 spécialistes à Grenoble.
Publié le 20 novembre 2019
Mis à jour le 24 mars 2021
Mis à jour le 24 mars 2021