C’est au terme d’une première édition très réussie de cette finale académique en Savoie, avec des présentations d’une grande qualité qui ont su convaincre le public, que Cordélia Salomez-Ihl, doctorante UGA au Laboratoire Recherche Translationnelle et Innovation en Médecine et Complexité gestion (TIMC - CNRS/UGA - Grenoble INP-UGA/VetAgro Sup) a remporté le 1er prix du jury. Louise Velut, doctorante UGA à Biosanté (CEA/Inserm/UGA) a quant à elle conquis le public et représentera donc l’académie de Grenoble aux côtés de Cordélia lors de la demi-finale nationale à Paris du 28 au 30 mars prochains. Anna Theurel, doctorante USMB au sein de l’Institut des sciences de la Terre (ISTerre - CNRS/IRD/UGA/Univ Gustave Eiffel/USMB) remporte le 2e prix du jury. Enfin, Marie-Charlotte Picard, doctorante UGA au laboratoire TIMC mais aussi au GIPSA-Lab (CNRS/UGA – Grenoble INP-UGA) et au sein de l’entreprise ANSYS monte sur la 3e marche du podium.

Une très belle 11e édition, en Savoie pour la 1re fois

Pour le plus grand plaisir du public toujours aussi fervent soutien, les 16 finalistes ont vulgarisé leurs travaux de recherche en utilisant humour et autodérision, métaphores surprenantes et comparaisons incongrues. Mais aussi drôles et captivantes qu’étaient leurs présentations, le contenu scientifique était bien là.

Philippe Galez, président de l’USMB convient « C’est une évidence il vaut mieux être à notre place pour remettre un prix qu’à la place des membres du jury et d’avoir à départager d’aussi brillantes performances, bravo à toutes et à tous et bravo à tous les formateurs. Cette année encore il y a un excellent niveau dans l’académie de Grenoble. Et merci à toutes les équipes et tous les partenaires qui ont œuvré pour la réussite de cette 11e édition de Ma thèse en 180 secondes ! »

Des magmas siliceux, au non recours aux droits et à la transe hypnotique, en passant par les microARN et les colles conductrices, l’hydrogénothérapie, ou encore l’appréciation des preuves, les métamatériaux topologiques et les réseaux de neurones, les finalistes ont donné un aperçu étonnant des thématiques et de l’excellence de la recherche effectuée au sein des laboratoires de l’académie de Grenoble.

Pierre Lemonde, directeur du Collège doctoral de l’UGA complète « On a vu ce soir un travail de vulgarisation scientifique absolument extraordinaire. Nous avons vu des vulgarisateurs mais aussi surtout des professionnels. La thèse ce n’est pas seulement un travail de recherche, c’est aussi une expérience professionnelle où on apprend énormément de choses dans beaucoup de domaines, la communication, la vulgarisation, la prise de parole, mais aussi la gestion de projets, le management, etc. »

Des championnes en 2024 pour l’académie de Grenoble

C’est finalement Cordélia Salomez-Ihl, doctorante UGA au Laboratoire TIMC (CNRS/UGA - Grenoble INP-UGA/VetAgro Sup) que le jury a désigné comme grande gagnante de la soirée, avec sa thèse intitulée « Étude de dispositifs médicaux innovants pour l'hydrogénothérapie ».
« Merci à tout le monde, merci à l’organisation, merci à toutes les personnes qui m’entourent personnellement et professionnellement, merci à la team H2, parce que j’ai une chance monstrueuse de vous avoir et merci Ludovic Lecordier, on aurait dû bosser le discours de remerciement, on ne l’avait pas vu venir ! »
Il suffit de regarder sa prestation des plus originales pour se rendre compte que Cordélia saura convaincre le jury parisien lors de la demi-finale à Paris du 28 au 30 mars 2024 puis - on l’espère - lors de la finale nationale le 5 juin à Nice !

Louise Velut, doctorante UGA à Biosanté (CEA/Inserm/UGA), a quant à elle remporté le prix du public qui lui ouvre les portes de la demi-finale nationale à Paris du 28 au 30 mars prochains aux côtés de Cordélia. On ne doute pas qu’elle sera elle aussi une candidate redoutable lors de la demi-finale à Paris avec sa capacité à imager un sujet de thèse complexe aux impacts forts pour la société : « Prédiction du niveau d'expression des microARN à l'échelle de la cellule unique, implications pour l'analyse multi-cancer ».
« Merci beaucoup, ça me touche énormément, merci beaucoup à tous ceux qui m’ont soutenue, mes proches, mes collègues qui sont venus ce soir et mon directeur de thèse qui m’a aussi énormément aidé. Je suis sous le choc, merci ! »

Anna Theurel, doctorante USMB à ISTerre (CNRS/IRD/UGA/Univ Gustave Eiffel/USMB) a également conquis le jury en se classant à la 2e place avec sa performance en filant la métaphore amoureuse pour éclairer son sujet de thèse volcanique : « Influence des cristaux sur la dynamique éruptive des magmas siliceux ».

Enfin, Marie-Charlotte Picard, doctorante UGA au laboratoire TIMC (CNRS/UGA - Grenoble INP-UGA/VetAgro Sup), au GIPSA-Lab (CNRS/UGA – Grenoble INP-UGA) et au sein de l’entreprise ANSYS, remporte le 3e prix du jury grâce à la présentation claire et dynamique de sa thèse : « Modélisation biomécanique du visage humain pour l’assistance chirurgicale ».

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