ConférenceValorisation, Recherche, Culture scientifique et technique
le 18 août 2025Villar-d'Arène - Jardin du Lautaret
De 17h à 18h. Par Agnès Helmstetter, chargée de recherche CNRS à l'Institut des sciences de la Terre
Le réseau sismologique SISMalp dans les Alpes
Les Alpes sont une des régions françaises ou la sismicité est la plus active, notamment en Ubaye, où, en 1959, a eu lieu un séisme de magnitude 5.5. Plus récemment, en octobre 2024, a eu lieu un séisme de magnitude 4 dans la même zone.
Depuis plus de 30 ans, le réseau d’observation SISMalp participe à la surveillance sismique des Alpes. Pour capter les secousses de la Terre, SISMalp dispose d’un large réseau de stations sismologiques, dont une qui se trouve dans l'enceinte du jardin du Lautaret.
Les données collectées sont distribuées en temps quasi-réel via le site https://sismalp.osug.fr/.
L'analyse des signaux sismiques permet de localiser la source d'un séisme et de déterminer sa magnitude. Les capteurs sismiques ne détectent pas seulement des séismes, mais aussi tous les phénomènes naturels ou anthropiques qui produisent des vibrations du sol : éboulements, avalanches de neige, glissement de terrains, chute de séracs, écoulements d'eau sous-glaciaires, glissement rapide à la base des glaciers, éruptions, explosions.
L'intérêt de la sismologie est de fournir des informations très précises sur le temps de ces évènements, et une estimation plus grossière de leur énergie et de leur position.
Cette méthode permet de "voir" ce qu'il se passe plusieurs mètres ou kilomètres sous la surface de la Terre, avec des capteurs en surface parfois éloignés de plusieurs kilomètres. Ces travaux permettent de construire des bases de données d’évènements (séismes, mouvements gravitaires…) pour estimer l'aléa associé à ces phénomènes naturels, d'étudier comment ces évènements interagissent entre eux et comment ils sont influencés par des facteurs externes (réchauffement climatique…).
Par exemple, depuis 2015, on voit une nette augmentation de la sismicité dans la massif du Mont-Blanc, induite par la fonte des glaciers avec des fluctuations saisonnières très marquées.
Agnès Helmstetter est chargée de recherche CNRS à l’Institut des sciences de la Terre (ISTerre). Elle a effectué son doctorat à L'Université Grenoble Alpes au Laboratoire de Géophysique interne et tectonophysique, qui deviendra à la suite d'un regroupement ISTerre. Elle a ensuite effectué deux post-doc aux USA avant de revenir à ISTerre. Depuis 2011, elle est éditrice associée du Journal of Geophysical Research Solid Earth. En 2012, ses travaux de recherche sont récompensés par la médaille de Bronze du CNRS.
Le glacier de l'Argentière sur écoute
Conférence d'Agnès Helmstetter donnée dans le cadre des ateliers Science infuse à la BU Joseph Fourrier (UGA) en 2019
Publié le 18 mars 2025
Mis à jour le 6 mai 2025
Date
le 18 août 2025
de 17h à 18h Dans le cadre des « Conférences du Lundi » Gratuit sans réservation Un temps convivial est offert à l'issue de la conférence
Localisation
Villar-d'Arène - Jardin du Lautaret Salle de conférences Bâtiment d'accueil
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