Depuis quelques années, la presse se fait l’écho d’une multiplication d’insectes et parasites s’attaquant à l’homme : tiques, punaises de lit, moustiques tigres… et de maladies qui peuvent leur être associées.

Les conséquences de la présence de ces petites bêtes dans nos logements ou nos jardins sont très différentes. Les tiques, qu’on attrape en se promenant dans la nature (herbes hautes) peuvent transporter des maladies, notamment la maladie de Lyme, due à une bactérie. Les moustiques tigres qui envahissent les jardins à basse altitude peuvent transporter des virus.

Néanmoins, les cas autochtones (c'est-à-dire contractés en France) de maladies virales transmissibles par ces moustiques sont très minoritaires par rapport aux cas importés (c’est-à-dire contractés lors d’un voyage et qui se révèlent après le retour).

Les punaises de lit, vivant dans les maisons, ne transportent pas de maladies mais peuvent rendre la vie des gens impossible. S’en débarrasser reste très difficile.

Est-ce que la prolifération de tous ces animaux est réelle ? Apparemment oui, mais pas pour les mêmes raisons : introduction et réchauffement climatique pour le moustique tigre, modification des forêts pour les tiques (et peut-être un meilleur diagnostic), augmentation des résistances pour les punaises de lit.

Quelles sont les conséquences réelles de ces proliférations sur la santé ? Quels sont les moyens de lutte ? Y a-t-il un espoir d’éradication de ces espèces animales, et si oui, est-ce une bonne chose pour l’environnement ?,Les intervenants aborderont tous ces sujets durant la séance.

Intervenants

• Olivier Épaulard, médecin infectiologue
• Jean-Philippe David, responsable de l’insectarium
• Xavier Morelli, Ingénieur sanitaire, chargé de mission évaluation des risques dans une collectivité territoriale

Modérateur : Gilles Henri (CSCAG)