Identifier les bactéries rapidement et à moindre coût

Recherche, Innovation, Valorisation
le  17 mars 2022
Julien Peyroux, sélectionné pour participer à la finale de l’Académie de Grenoble du concours Ma Thèse en 180 secondes en mars 2022, développe un automate d’identification bactérienne rapide et peu coûteux.
Santé, agro-alimentaire, lutte contre le bioterrorisme… Les occasions de devoir identifier une souche bactérienne se présentent dans de nombreux domaines. Si des techniques permettent une identification fiable en moins d’heure, elles sont aussi très couteuses : plus de 100 euros le kit de PCR, bien trop cher pour analyser les plus de 500 prélèvements réalisés chaque jour au CHU de Grenoble ! Quant aux techniques de spectrométrie de masse classiques, bien que peu coûteuses (1 euro environ par analyse), elles nécessitent de 18 à 24 heures pour obtenir un résultat. Or, disposer d’une technique rapide permettrait d’adapter au plus vite le traitement des patients, d’améliorer leur prise en charge et leur guérison, et de réaliser des économies non négligeables en temps d’hospitalisation.

Les travaux de thèse de Julien Peyroux, menés entre le CHU de Grenoble, le LIG* et le TIMC**, et soutenus par la start-up BioKubes Automation, visent justement à développer un automate d’identification rapide et peu coûteux, fondé sur la technique de diffractométrie laser.
 
Publié le  21 mars 2022
Mis à jour le  21 mars 2022