L'Institut universitaire de France (IUF) désigne chaque année un ensemble de scientifiques sélectionnés par un jury international pour la qualité exceptionnelle de leurs recherches. À l’Université Grenoble Alpes, Léonie Canet, Marlène Jouan,
Dominique Muller, Laurence Nigay et Laurent Truche comptent parmi les nouveaux lauréats.
Sur les 110 nouveaux lauréats de l’IUF, 3 scientifiques de l'Université Grenoble Alpes ont été désignés membres junior, 2 comme membres sénior. Les membres seniors sont nommés pour cinq ans, renouvelable une fois, les membres juniors pour cinq ans non renouvelable.
Cette nomination va leur permettre de se consacrer pleinement à leur recherche en bénéficiant d'une décharge à hauteur de deux tiers de leur temps d'enseignement, d'une prime et d'une dotation budgétaire pour leur laboratoire.
Membres junior de l’IUF
Léonie Canet est enseignante-chercheur en physique théorique au Laboratoire de physique et modélisation des milieux condensés et travaille dans le domaine de la physique statistique des systèmes hors de l’équilibre. Elle cherche à comprendre et calculer les propriétés statistiques de phénomènes comme la croissance stochastique d’interfaces, ou la turbulence dans les fluides. Pour cela, elle étudie les équations fondamentales décrivant la dynamique de ces systèmes avec des méthodes de théorie des champs et de groupe de renormalisation fonctionnel, issues de la physique des hautes énergies.
Marlène Jouan est maître de conférences en philosophie et membre du laboratoire Philosophie, Pratiques & Langages. Ses thématiques de recherche s’articulent autour de la philosophie morale et sociale, des études de genre et de la bioéthique. Ses travaux se concentrent actuellement sur les enjeux éthiques et politiques de la gestation pour autrui (GPA) auxquels elle va consacrer un ouvrage, et son projet de recherche, ancré dans la tradition du féminisme marxiste, porte sur la question de la reproduction sociale.
Laurent Truche est professeur en ressources minérales et énergétiques et membre de l'Institut des sciences et de la Terre. Il étudie les interactions eau-roche-gaz et la spéciation aqueuse des éléments chimiques en condition de surface, mais aussi en condition hydrothermale et s’intéresse plus particulièrement aux processus d’oxydo-réduction contrôlant le cycle des éléments chimiques, et notamment des métaux et du soufre, dans la croûte terrestre. Il travaille également sur la réactivité de l’hydrogène dans les contextes géologiques profonds naturels ou impactés par les activités humaines (stockage géologique des déchets radioactifs ou de l’hydrogène dans le cadre de la transition énergétique).
Membres sénior de l’IUF
Laurence Nigay est professeure en informatique et conduit ses recherches en Interaction Homme-Machine (IHM) au sein du Laboratoire d'informatique de Grenoble. Elle s’intéresse en particulier à la conception de techniques d’interaction et sa principale motivation est de rendre les systèmes informatiques plus utilisables. Ses travaux actuels de recherche portent sur les techniques de pointage et de menus, sur l’interaction multimodale, sur l’interaction sur support mobile et en réalité augmentée. Elle a déjà été nommée membre junior de l’Institut Universitaire de France en 2004.
Dominique Muller est professeur de psychologie sociale expérimentale et directeur du LIP/PC2S. Il a été nommé membre junior de l’Institut universitaire de France en 2008. Son projet de recherche concerne les processus psychologiques liés à l’évaluation des stimuli sociaux. Avec son équipe, il étudie ces processus notamment au travers d’une mesure informatisée développée en interne et qui permet d’évaluer si les individus ont tendance à s’approcher ou à éviter ces stimuli.
Publié le 13 décembre 2019
Mis à jour le 15 décembre 2019
En savoir plus
L'Institut universitaire de France a pour mission de favoriser le développement de la recherche de haut niveau dans les universités et de renforcer l'interdisciplinarité, en poursuivant trois objectifs :
> Encourager les établissements et les enseignants-chercheurs à l'excellence en matière de recherche, avec les conséquences positives que l'on peut en attendre sur l'enseignement, la formation des jeunes chercheurs et plus généralement la diffusion des savoirs.
> Contribuer à la féminisation du secteur de la recherche.
> Contribuer à une répartition équilibrée de la recherche universitaire dans le pays, et donc à une politique de maillage scientifique du territoire.
Vous êtesVous souhaitezValiderPartager le lienCopierCopiéFermer la fenêtre modalePartager l'URL de cette pageJe recommande cette page :Consultable à cette adresse :La page sera alors accessible depuis votre menu "Mes favoris".Arrêter la vidéoJouer la vidéoCouper le sonJouer le sonChat : Une question ?Chatbot Robo FabricaStatistiques de fréquentation MatomoX (anciennement Twitter)