Rencontre avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe n°1 du GIEC

Changement climatique : chaque demi-degré, chaque année et chaque choix comptent
Pour la COP21 en 2015, les Etats ont invité le GIEC à préparer un rapport spécial sur 1,5°C de réchauffement planétaire. Approuvé par les délégués de tous les gouvernements, sur la base du travail de 91 auteurs de 40 pays, de l’analyse de 6000 publications et de riches données scientifiques, en particulier celles issues des technologies spatiales, il met en évidence l’état des lieux du réchauffement dû aux activités humaines.
Les conséquences d’un réchauffement d’un demi-degré ou 1°C de plus ont un impact significatif sur nos modes de vie et nos sociétés. Limiter ce réchauffement nécessite de réduire les émissions de gaz à effet de serre, d’envisager des transformations combinant gestion des risque et adaptation, et de construire des transitions éthiques et justes.

Chercheuse au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement,  porte ses travaux sur l’évolution des climats et l’impact du réchauffement climatique. Docteure en Physique, elle participe à de nombreux projets nationaux et internationaux, et est depuis 2015 co-présidente du groupe de travail n°1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Elle est par ailleurs très impliquée dans la diffusion des connaissances et la sensibilisation des publics par sa contribution à des ouvrages, expositions et événements. En 2018, la revue Nature la place parmi les 10 scientifiques ayant le plus compté.


 
Mis à jour le  17 avril 2020