Nicole Mosconi abordera le retard historique dans l’éducation des filles, l’opposition théorie/pratique dans l’idéologie sexiste qui a marqué le passé, la progression lente des femmes dans l’enseignement secondaire et supérieur, opposée à la résistance des hommes.

Nicole Mosconi démontre que la catégorisation et la hiérarchisation des savoirs a été utilisée par l’idéologie sexiste pour maintenir la domination des hommes sur les femmes dans le domaine de l'éducation malgré la progressive ouverture de l’instruction à ses dernières.

Ainsi, comment passer d’une mixité relative à une réelle mixité (au sein de chaque filière) à une égalité effective entre femmes et hommes ?

Jacqueline Etay (Parité Sciences) présentera l’état des lieux des métiers scientifiques et techniques. Ce constat démontre une absence de mixité (taux de filles compris entre 40% et 60%) et ce, à tous les niveaux. Bien qu’avant la réforme Blanquer, les filles soient 46% à passer un baccalauréat scientifique, elles choisissent de s’orienter vers les sciences du vivant plutôt que vers les STEM. Leurs salaires d’embauche y sont en moyenne 5% inférieur à ceux de leurs homologues masculins. De plus, une fois engagées dans ces métiers, elles y subissent l’effet du plafond de verre.

Nous nous interrogerons sur les freins à la mixité et présenterons des actions mises en place pour tenter de remédier à ces inégalités.