Améliorer bien être et santé par l'alimentation et le style de vie

Sciences et technologies Article
Le docteur Marie France Vaillant (à gauche) et une volontaire.
Le docteur Marie France Vaillant (à gauche) et une volontaire.
Le bien être et la santé, tels sont les objectifs de l'étude menée par les professeurs de l'UGA Christophe Pison et Christophe Moinard, praticiens au Centre Hospitalier Universitaire Grenoble Alpes (CHUGA).
Le projet à dimension européenne est financé par l'European institute of innovation and technology (EIT). Deux centres universitaires sont impliqués, à Grenoble et à Aberystwyth au Pays de Galles, en partenariat avec l'université de Barcelone.

Cette démarche, qui vise à améliorer la qualité de vie des citoyens par l'alimentation et l'activité physique, induit la recherche de 100 volontaires pour le CHUGA et 60 volontaires au Pays de Galles. La phase de recrutement a débuté en mars et se déroule sur une période de six mois.

Mercredi 20 mars 2017, les chercheurs sont allés à la rencontre des consommateurs à l'hypermarché Géant Casino de Saint Martin d'Hères. Le choix de l'hypermarché réside dans le fait que les chercheurs s'intéressent à des volontaires en bonne santé et qui font la cuisine à la maison. Cette étude est originale car elle sort du champ de la maladie et du laboratoire. Les personnes inscrites sont parties prenantes de la démarche et cela renforce leur adhésion. Marie-France Vaillant, diététicienne nutritionniste, confirme : "Cela rassure les volontaires qu'il n'y ait pas de médicaments ou de compléments alimentaires. Ils nous demandent des feed back (retours) sur leurs analyses de sang et quelles seront ensuite les conclusions du point de vue de leur santé".

Christophe Moinard présente l'étude sur France 3 Alpes


Les personnes sont suivies sur un an et renseignent les chercheurs sur leurs comportements alimentaires. Trois visites avec des analyses sont organisées au CHU, le premier jour de démarrage du projet, le sixième mois et le douzième mois. Chaque personne se voit remettre une tablette sur laquelle elle indique les trois jours avant son rendez-vous, les aliments consommés, l'activité physique pratiquée et elle répond à un questionnaire de qualité de vie. Le CHU fournit aussi une balance, un centimètre pour mesurer le périmètre abdominal et indemnise à hauteur de 150 euros (50 euros par visite). "Le but est de contrôler, surveiller la santé à la maison pour que les personnes restent en bonne santé voire l'améliore dans une posture de prévention de maladies chroniques", indique le professeur Christophe Pison. Des conseils sur l'alimentation et l’activité physique sont donnés aux participants en début d'étude.

Tout au long de leur journée au supermarché, les chercheurs et médecins ont renseigné, conseillé de nombreux volontaires, principalement des femmes, pour une participation éventuelle à l'étude. Un prochain rendez-vous avec les consommateurs et volontaires potentiels est déjà donné le 10 mai 2017 à Carrefour Meylan...

Ecouter le reportage de France bleu Isère



 
Publié le31 mars 2017
Mis à jour le11 avril 2017