Stéphane Robin, nouveau directeur du laboratoire GAEL
Recherche
le 24 janvier 2020
Depuis le 1er janvier, Stéphane Robin occupe le poste de directeur du laboratoire d’économie appliquée de Grenoble, GAEL, où il travaillait en tant que directeur adjoint aux côtés de Stéphane Lemarié depuis deux ans.
La carrière de Stéphane Robin commence à Grenoble, où il effectue une thèse en économie comportementale au sein l’IREPD * (UMR d’économie de l’ex Université Pierre-Mendès-France), sur les modèles économiques de négociation prenant en compte les "préférences sociales" des individus. Parallèlement à son projet de thèse, il étudie l’influence des règles d’échange sur la dynamique des marchés. Il est recruté comme chargé de recherches au CNRS début 1998. Il s’intéresse par ailleurs à l’utilisation de la méthode expérimentale comme outil pédagogique.
En 2003, il quitte Grenoble pour le groupe d’analyse et de théorie économique (GATE) à Lyon, où il devient responsable de l’axe économie comportementale, il aborde des problématiques liées à l’énergie et participe, entre autres, au démonstrateur Smart Electrique Lyon. Il revient à Grenoble en 2016 pour rejoindre l’unité GAEL née de la fusion d’une unité INRA (aujourd'hui INRAE, Institut national de reccherche en agriculture alimentation et environnement après sa fusion avec Irstea) et d’un laboratoire CNRS pour bénéficier d’un environnement de recherche favorable à ses travaux sur l’énergie. Ses travaux portent notamment sur l’organisation des marchés de l’électricité, sur la tarification, la maitrise et la gestion de la demande d’électricité.
Bien entendu, le nouveau directeur souhaite maintenir l’activité de recherche de financements par contrats pour répondre à la demande publique. Parmi les bonnes résolutions affichées, citons celle de rendre le laboratoire plus présent dans les projets européens, et plus attractif pour les recrutements. Pour cela, Stéphane Robin s’appuiera sur ses deux directeurs adjoints : Olivier Bonroy (Directeur de recherche INRAE) qui suivra les questions relatives à la stratégie de recherche du laboratoire et Daniel Llerena (professeur à l’UGA) qui s’intéressera plus particulièrement aux liens entre la recherche et l’enseignement et à la valorisation non académique.
En 2003, il quitte Grenoble pour le groupe d’analyse et de théorie économique (GATE) à Lyon, où il devient responsable de l’axe économie comportementale, il aborde des problématiques liées à l’énergie et participe, entre autres, au démonstrateur Smart Electrique Lyon. Il revient à Grenoble en 2016 pour rejoindre l’unité GAEL née de la fusion d’une unité INRA (aujourd'hui INRAE, Institut national de reccherche en agriculture alimentation et environnement après sa fusion avec Irstea) et d’un laboratoire CNRS pour bénéficier d’un environnement de recherche favorable à ses travaux sur l’énergie. Ses travaux portent notamment sur l’organisation des marchés de l’électricité, sur la tarification, la maitrise et la gestion de la demande d’électricité.
Des projets transdisciplinaires
Les recherches du laboratoire GAEL sont organisées en trois axes :- Consommation : en s’appuyant en particulier sur l’analyse expérimentale, l’objectif est d’analyser les déterminants des comportements de consommation et la capacité de différentes politiques publiques à modifier ces comportements.
- Energie : l’objectif est ici de comprendre et modéliser les équilibres économiques dans les secteurs et marchés énergétiques, comprendre les évolutions institutionnelles à l’échelle internationale et évaluer l’impact des politiques dans le domaine de l’énergie et du climat afin de répondre aux enjeux de développement durable.
- Innovation : les recherches visent d’une part à comprendre et modéliser les stratégies des acteurs dans différentes industries innovantes, et d’autre part à analyser et évaluer l’impact des différentes politiques d’innovation à des échelles régionales, nationales et européennes.
Continuer dans la même dynamique
Stéphane Robin entend poursuivre dans la même dynamique que celle de son prédécesseur : continuer à publier, plus et dans de meilleures revues, mais aussi augmenter la valorisation non académique de la recherche pour renforcer la visibilité du laboratoire. Il compte également renforcer les recherches pluridisciplinaires en s’appuyant sur la richesse de l’écosystème grenoblois en général, et de Grenoble INP en particulier. "Nous avons des projets de thèses en co-tutelle, et beaucoup de projets communs avec d’autres laboratoires, en particulier dans le domaine de l’énergie", explique le chercheur. "Nous avons par exemple participé au projet CDP Eco-SESA, avec le G2ELab **."Bien entendu, le nouveau directeur souhaite maintenir l’activité de recherche de financements par contrats pour répondre à la demande publique. Parmi les bonnes résolutions affichées, citons celle de rendre le laboratoire plus présent dans les projets européens, et plus attractif pour les recrutements. Pour cela, Stéphane Robin s’appuiera sur ses deux directeurs adjoints : Olivier Bonroy (Directeur de recherche INRAE) qui suivra les questions relatives à la stratégie de recherche du laboratoire et Daniel Llerena (professeur à l’UGA) qui s’intéressera plus particulièrement aux liens entre la recherche et l’enseignement et à la valorisation non académique.
Notes :
* Institut de recherche économique sur la production et le développement
** CNRS /Grenoble INP / Université Grenoble Alpes
* Institut de recherche économique sur la production et le développement
** CNRS /Grenoble INP / Université Grenoble Alpes
Publié le 14 février 2020
Mis à jour le 14 février 2020
Mis à jour le 14 février 2020