Un groupement d’intérêt scientifique (GIS) dédié aux procédés de fabrication additive utilisant des hautes énergies (HEAD) a été officiellement créé début septembre 2021. Piloté par le CNRS, il regroupe un ensemble de partenaires académiques
pour lever certains verrous technologiques et faciliter l’insertion de la fabrication additive dans le monde industriel.
Emergents au début des années 2000, les procédés de fabrication additive utilisant des sources de hautes énergies (lasers, faisceaux d’électrons…) sont arrivés à maturité et sont prêts à être déployés dans l’industrie à plus grande échelle.
Ces procédés permettent de fabriquer un objet physique à partir d’un objet numérique, par ajout de matière couche par couche. Chaque secteur industriel peut y trouver un intérêt particulier. « Dans l’aéronautique, les matériaux obtenus par fabrication additive peuvent par exemple présenter des performances particulièrement attractives et la possibilité de réaliser des pièces complexes ou architecturées peut repousser les limites de l’allègement, indique Jean-Jacques Blandin, directeur de recherche CNRS et enseignant à Grenoble INP – Phelma, UGA. Dans d’autres secteurs comme dans le médical, ce sera la possibilité de réaliser des pièces sur mesure sans surcoût, comme les prothèses, qui représentera un réel avantage concurrentiel. »
Vous êtesVous souhaitezValiderPartager le lienCopierCopiéFermer la fenêtre modalePartager l'URL de cette pageJe recommande cette page :Consultable à cette adresse :La page sera alors accessible depuis votre menu "Mes favoris".Arrêter la vidéoJouer la vidéoCouper le sonJouer le sonChat : Une question ?Chatbot Robo FabricaStatistiques de fréquentation MatomoX (anciennement Twitter)